L'ARTICLE 65, ALINEA 8, DE LA CONSTITUTION énonce que
le Conseil supérieur de la magistrature se réunit en formation plénière pour répondre aux demandes d'avis formulées par le Président de la République au titre de l'article 64. Il se prononce, dans la même formation, sur les questions relatives à la déontologie des magistrats ainsi que sur toute question relative au fonctionnement de la justice dont le saisit le ministre de la justice
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Contribution du CSM aux Etats généraux de la justice14 février 2022Soucieux de jouer pleinement son rôle constitutionnel, le Conseil supérieur de la magistrature avait souhaité rencontrer le président de la République en juin 2021 pour lui faire part de la vive émotion suscitée, dans la magistrature et bien au-delà, par la mise en cause outrancière de l’institution judiciaire à l’occasion d’une manifestation de policiers, organisée devant l’Assemblée nationale en présence de ministres et d’élus issus de plusieurs partis politiques de [...]
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Communication du 9 décembre 20219 décembre 2021Le Conseil supérieur de la magistrature a reçu le mardi 7 décembre les neuf magistrats auteurs de la tribune aujourd'hui signée par plus de 6000 magistrats, auditeurs de justice et fonctionnaires. Il a entendu leur message, qui exprime certains des constats qu'il fait à l'occasion des auditions et missions qu'il mène dans toutes les juridictions. Il estime que les problématiques soulevées posent des questions d'indépendance de la magistrature, car il ne peut y avoir d'indépendance lorsque les conditions d'exercice professionnel sont en contradiction avec les exigences éthiques et déontologiques. Il lui semble important que les difficultés rapportées soient prises en compte dans toute leur ampleur, y compris en ce qu'elles posent la question de l'insuffisance des moyens alloués aux services judiciaires. Il lui semble tout aussi important que la considération qui doit être portée aux magistrats et fonctionnaires, qui travaillent dans des conditions souvent dégradées, leur soit manifestée. Il poursuivra les réflexions qu'il mène sur la situation actuelle, l'avenir de l'institution judiciaire en général et de la magistrature en particulier. Il se tient à la disposition du Président de la République, conformément à l’article 64 de la Constitution, et du comité [...]
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Communication du 27 octobre 202127 octobre 2021Cet été, à l’occasion de la commémoration de l’explosion tragique qui avait frappé le Liban le 4 août 2020, le Conseil supérieur de la magistrature français a tenu à apporter son soutien fidèle et constant au Conseil supérieur de la magistrature libanais ainsi qu’à tous les magistrats de ce pays. Face à la fragilisation des institutions libanaises, le Conseil supérieur de la magistrature français tient à réitérer l’expression de cette solidarité envers l’ensemble des magistrats libanais et tout particulièrement le juge Tarek Bitar en charge de l’instruction du dossier de l’explosion du port de Beyrouth, qui subit des pressions, des attaques personnelles réitérées ainsi que des menaces. Cette démarche est commandée par la longue histoire et l’amitié qui unissent nos deux pays mais aussi par l’exigence inconditionnelle qui s’attache au respect de l’État de droit et à l’indépendance de la Justice.
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Communication du 24 septembre 202122 septembre 2021Le 24 septembre 2021, la formation plénière du Conseil supérieur de la magistrature a émis l’avis sollicité par le Président de la République, le 17 février 2021, sur la double problématique de la responsabilité et de la protection des magistrats. Cet avis contient trente propositions articulés autour de quatre objectifs : placer la déontologie au cœur de la fonction de magistrat, favoriser la détection des manquements disciplinaires, améliorer le déroulement des poursuites disciplinaires et l’échelle des sanctions et renforcer la protection personnelle et fonctionnelle des magistrats.
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Communication du 25 avril 202125 avril 2021La mise en cause récente de l’institution judiciaire dans deux affaires douloureuses appelle de la part du Conseil supérieur de la magistrature une mise au point solennelle. Le Conseil supérieur de la magistrature appelle à la mesure car l’institution judiciaire, au service de l’Etat de droit et de chaque citoyen sans distinction, doit pouvoir continuer de juger, à l’abri des pressions, en toute indépendance et en toute impartialité.