
Propositions du CSM
LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE, dans sa formation compétente à l'égard des magistrats du siège, dispose du pouvoir de proposition pour les fonctions du siège de la Cour de cassation - premier président, président de chambre, conseiller, conseiller en service extraordinaire, conseiller référendaire et auditeur - ainsi que pour celles de premier président de cour d'appel et de président de tribunal judiciaire. Pour ces quelques 400 postes, le Conseil dispose de l'initiative. Il recense les candidatures, étudie les dossiers des candidats, procède à I'audition de certains d'entre eux et arrête les propositions.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l'égard des magistrats du siège a proposé la nomination, en qualité de présidente du tribunal judiciaire de Bar-le-Duc, de Mme Nathalie Bretillot, actuellement conseillère chargée du secrétariat général de la première présidence de la cour d’appel de Nancy.
Mme Bretillot commence sa carrière au parquet en qualité de substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Béthune. Elle rejoint ensuite la région Grand Est où elle occupe successivement les fonctions de juge des enfants au tribunal de grande instance de Nancy (2008-2013) et de vice-présidente chargée des fonctions de juge d’instance à Epinal (2013-2018). Elle était conseillère chargée du secrétariat général de la première présidence de la cour d’appel de Nancy depuis 2018.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l'égard des magistrats du siège a proposé la nomination, en qualité de présidente du tribunal judiciaire de Carcassonne, de Mme Marjorie Lacassagne-Taveau, actuellement conseillère à la cour d’appel de Fort-de-France.
Depuis sa sortie de l’Ecole nationale de la magistrature, Mme Lacassagne-Taveau a successivement exercé les fonctions de juge des enfants au tribunal de grande instance de Mende (2006-2008), de juge au tribunal de grande instance d’Agen (2008-2015), de vice-présidente chargée des fonctions de juge de l’application des peines au tribunal de grande instance d’Auch (2015-2017) et de conseillère chargée du secrétariat général de la première présidence d’Agen. Depuis 2019, elle était conseillère à la cour d’appel de Fort-de-France.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l'égard des magistrats du siège a proposé la nomination, en qualité de présidente du tribunal judiciaire de Chambéry, de Mme Hélène Bigot, actuellement première vice-présidente au tribunal judiciaire de Draguignan.
Titulaire d’une maîtrise en droit, Mme Bigot est nommée substitut placé auprès du procureur général près la cour d’appel de Saint Denis de la Réunion en 2002 puis obtient sa fixation au parquet de cette même ville en 2007. Elle accède au premier grade en qualité de vice-procureur près le procureur de la République de Mamoudzou en 2011. Elle est ensuite placée en disponibilité pour convenances personnelles avant de passer au siège, successivement en qualité de vice-présidente au tribunal de grande instance de Fort-de-France en 2015, de vice-présidente chargée des fonctions de juge des libertés et de la détention au tribunal de grande instance de Toulon en 2018 et de première vice-présidente au tribunal judiciaire de Draguignan en 2021.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l'égard des magistrats du siège a proposé la nomination, en qualité de présidente du tribunal judiciaire de Mamoudzou, de Mme Catherine Vannier, actuellement présidente du tribunal judiciaire de Saint-Gaudens.
Après avoir exercé les fonctions de sous-directrice de l’administration pénitentiaire de Versailles, Mme Vannier est nommée substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Laon en 1994 et de Créteil en 1996. Elle poursuit ensuite sa carrière au siège en occupant successivement les fonctions de juge de l’application des peines de Thonon-les-Bains en 1999, de juge à Papeete en 2002 puis de juge d’instance à la section de Nuku Hiva en 2008. Elle retrouve la métropole, en 2016, en qualité de juge d’instance à Cannes avant de repartir outre-mer, en qualité de vice-présidente placée auprès du premier président de la cour d’appel de Saint-Denis de la Réunion. Elle présidait le tribunal judiciaire de Saint-Gaudens depuis 2020.